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Défilés parisiens : Margiela célèbre ses 20 ans dans les anciennes pompes funèbres

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AFP
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29 sept. 2008

PARIS, 30 sept 2008 (AFP) - La griffe Maison Martin Margiela a célébré lundi 20 septembre son 20e anniversaire en présentant aux anciennes pompes funèbres municipales (XIXe arr.) une saisissante collection de prêt-à-porter féminin pour le printemps-été 2009, condensé de son vocabulaire stylistique depuis ses débuts.


Défilé Martin Margiela printempsété 2009
Photo : Francois Guillot/AFP

Dans cette cathédrale industrielle transformée en lieu culturel s'est déroulé un défilé souvent oppressant de mannequins aux visages cachés, enrobés dans un voile opaque ou dissimulés par les longs cheveux d'une perruque.

La blouse blanche en coton portée par le personnel de la maison, puis la première veste signée Margiela (printemps-été 1989), imprimée sur une courte robe en satin et portée avec des mules délibérément trop petites, ont ouvert le bal.

Suivront notamment une robe en ruban adhésif transparent sur combinaison-bustier noire, une combinaison blanche à empreinte de jean, deux sacs en plastique blancs transformés en body à larges épaules, une veste "perruque" en cheveux synthétiques blonds... Un résumé du travail mené par la maison depuis vingt ans sur les matières, les lignes, les volumes.

Le défilé s'est achevé sur une "robe pièce-montée en trois dimensions", imprimée de photos en noir et blanc de gâteaux d'anniversaire et portée par deux mannequins dont on n'apercevait que les jambes.

Tout aussi couru, le défilé Vivienne Westwood n'a pas pu être vu par tous les invités. Plusieurs dizaines d'entre eux, pourtant dûment munis de leur carton d'invitation, se sont vu interdire l'accès à la salle de l'Ecole des beaux-arts, manifestement trop petite, où se déroulait le show.

La reine de la mode britannique n'a pas déçu son public avec des robes enroulées sur le corps, semblant juste retenues par des nœuds, des jupes de princesse aux pâles rayures multicolores, des drapés généreux à l'équilibre subtil, des pantalons à la taille basse dévoilant un caleçon, des pans d'étoffe qui s'échappent, qui effleurent, s'accrochent, créent des asymétries.


Défilé Yohji Yamamoto printemps-été 2009 - Photo : François Guillot/AFP

Dans la soirée, Yohji Yamamoto a proposé un été en noir et blanc, grosses lunettes de soleil et capeline en pliage de raphia, paisible comme les mannequins en talons plats qui arpentaient sans hâte le podium.

Les longues chemises blanches sur d'amples jupes noires, les manches kimono, les longues robes à pans écru et blanc, une longue robe blanche gonflée par un arceau apportaient une note de douceur supplémentaire à la collection, très applaudie par le public.

Les défilés se poursuivent mardi avec notamment Issey Miyake et Jean Paul Gaultier.

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