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Défilés parisiens : Alexander McQueen hanté par les "sorcières de Salem", Martine Sitbon

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2 mars 2007

PARIS, 2 mars 2007 (AFP) - L'ombre des sorcières de Salem a plané vendredi 2 mars au soir sur le défilé du créateur britannique Alexander McQueen qui a proposé pour l'hiver prochain une garde-robe sombre, presque oppressante.


La collection du créateur Alexander McQueen, présentée le 2 mars 2007 à Paris - Photo : François Guillot/AFP

Il présentait sa collection de prêt-à-porter féminin au Zénith plongé dans l'obscurité pour mieux attirer le regard vers une pyramide inversée sur laquelle sont apparus des visages de femmes, un grouillement de criquets, un oeil de hibou, des flammes...

Sous cette pyramide et dans un martèlement musical, des femmes foulent un espace de sable noir, les jambes gainées de cuir noir. Elles portent une robe-housse en cuir noir, un manteau crème à capuchon au volume gonflé dans le dos, de courts manteaux d'aspect matelassé, une courte et moulante robe violette à grand col.

Une jupe a l'aspect d'une coque dorée de métal rigide, une autre paraît un bouclier de mosaïque. Des corsets d'aspect métallique doré moulent la poitrine.

Un corset de cuir enserre le buste d'une robe de mousseline brune et gagne le visage pour un masque. Ailleurs le cuir rigide forme comme une carapace sur une robe en ruché portée les jambes gainées de cuir.

Les têtes disparaissent parfois dans de grands capuchons ou sous une volumineuse coiffe en fourrure. Comme des aplats d'or et d'argent ornent de longues robes de velours sombre.

"Elizabeth How 1692", peut-on lire sur la pyramide à la fin du défilé, en référence à l'une des accusées au procès des "sorcières de Salem", ces femmes accusées de sorcellerie dans le Massachusetts et exécutées en 1692.


Le créateur Alexander McQueen, le 2 mars 2007 à Paris - Photo : François Guillot/AFP

De son côté Martine Sitbon, de retour sur les podiums avec une nouvelle marque, "Rue du Mail", a présenté une collection qu'elle définit comme "couture et rock and roll", "douce et romantique".

Elle propose de nombreuses robes courtes "très construites", au volume dansant au-dessus de l'ourlet, dans des tonalités de noir, marron, crème, blanc. Des fronces et des nervures structurent vestes et manteaux.

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