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Carrefour condamné en Chine pour avoir vendu de faux sacs à main Vuitton

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20 avr. 2006

Lors de l'audience mardi, qui pour la première fois en Chine opposait deux sociétés multinationales, souligne le journal de Shanghai Les Nouvelles, LVMH avait réclamé 610 000 yuans.


Un vendeur montre une contrefaçon d'un sac Vuitton dans un marché de Pékin, le 18 avril 2006 - Photo : Peter Parks/AFP

Contactés par l'AFP, ni Carrefour ni LVMH n'ont voulu s'exprimer.

Selon le juge, cité par le journal, Carrefour, une société française, ne pouvait que connaître la marque Louis Vuitton qui appartient également à un groupe français.

Le magistrat a souligné que l'hypermarché avait violé le droit de propriété intellectuelle en vendant ces sacs, même s'il ne les avait pas fabriqués, l'enjoignant à cesser ce genre de pratique.

En décembre, un employé de Louis Vuitton avait découvert que trois sortes de sacs à main, portant la célèbre marque ou ressemblant fortement à ceux du groupe de luxe, étaient vendues au prix unitaire de 49,90 yuans (6,20 USD) dans un magasin Carrefour, situé dans la rue Wuning, une artère commerçante de Shanghai.

L'employé avait acheté un sac le jour même, puis deux le lendemain en compagnie de notaires, avant d'alerter l'Administration chinoise de l'industrie et du commerce, qui avait saisi ensuite 37 sacs à main.

Lors de l'audience, le défenseur de Carrefour avait affirmé que le magasin ne pouvait pas tout contrôler, car il recevait 36 000 articles différents chaque jour.

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