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7 avr. 2008
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Bruno Saint Hilaire repris par Activa Capital

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Les echos
Publié le
7 avr. 2008

Bruno Saint Hilaire change à nouveau de propriétaires. La marque toulousaine connue pour ses pantalons masculins élastifiés avait été reprise en LBO par la Caisse des Dépôts (CDC Capital Investissement) et la Banque de Vizille en 2001. Ces actionnaires viennent de laisser la place à d'autres financiers.


Bruno Saint Hilaire collection printemps-été 2008

Activa Capital, qui était en concurrence avec deux autres fonds, obtient 60 % des parts et l'investisseur toulousain Irdi un peu plus de 10 %. Tandis que le fondateur cède sa participation minoritaire, les dirigeants Dominique de La Tournelle et Nicolas Roux - qui ont remplacé Jean Poujade en 2006 - s'octroient le solde avec deux cadres nouvellement associés.

A l'issue de l'opération, financée pour moitié par de la dette, les deux fonds sortants auront multiplié par 2,2 leur mise initiale et dégagé un taux de retour sur investissement de 19 % par an, précise la lettre « Capital Finance » (Groupe Les Echos).

Avec le soutien d'Activa Capital, la société Bruno Saint Hilaire espère doubler de taille en cinq ans. L'an dernier, elle a réalisé un chiffre d'affaires de 42 millions d'euros et une marge brute d'exploitation « à deux chiffres », selon Christophe Parier d'Activa.

Pour nourrir cette ambition, l'entreprise, qui compte 160 salariés, entend notamment développer ses ventes hors de France, qui se limitent actuellement à 20 % du total.

Elle veut aussi étoffer son réseau de distribution et se donner une image plus axée sur la mode. Une modernisation déjà engagée (la charte graphique vient d'être revue), mais qui ne remet pas en cause l'ADN de la marque. Il s'agit avant tout de vendre aux « jeunes seniors » des vêtements de confort : des pantalons extensibles en Lycra, mais aussi des tissus contenant des microcapsules qui régulent la température du corps selon les conditions climatiques.

L'entreprise vient aussi de récupérer la licence Mephisto pour le prêt-à-porter. Et elle réfléchit à d'éventuelles acquisitions.« Une croissance externe significative est déjà à l'étude », affirme Christophe Parier.

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