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1 mars 2017
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Balenciaga rompt ses liens avec une agence de casting après un « incident »

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1 mars 2017

La maison Balenciaga a annoncé mercredi avoir rompu ses liens avec une agence de casting accusée d'avoir laissé des mannequins patienter dans le noir pendant trois heures à l'occasion de la Fashion Week de Paris et condamné « cet incident ».

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La polémique est née après un message posté sur Instagram mardi, jour d'ouverture de la Fashion Week, par James Scully, un directeur de casting américain qui a accusé une agence concurrente, réputée dans le milieu, d'avoir eu un comportement « sadique et cruel ». Il a affirmé que 150 mannequins convoquées pour participer à un casting, organisé dimanche pour le défilé Balenciaga, avaient été forcées d'attendre trois heures dans une cage d'escalier, dans le noir, pendant que les deux directeurs de casting étaient partis déjeuner.

Balenciaga a indiqué dans un communiqué avoir appris dimanche que des « problèmes étaient survenus dans les castings de mannequins qui s'étaient déroulés ce jour-là ». « La maison a réagi immédiatement, procédant à des changements radicaux dans le processus de casting, notamment en cessant ses relations avec l'agence de casting actuelle », indique un communiqué.

La griffe du groupe Kering a précisé avoir envoyé ses excuses aux agences des jeunes femmes concernées. « Balenciaga condamne cet incident et reste profondément engagé à assurer les conditions de travail les plus respectueuses pour les mannequins ». Le défilé Balenciaga prévu dimanche est l'un des rendez-vous les plus courus de la Fashion Week parisienne, et son directeur artistique, le Géorgien Demna Gvasalia, particulièrement suivi dans le monde de la mode.

L'AFP a tenté de contacter les directeurs de casting mis en cause, sans succès. James Scully, dont le post Instagram a reçu le soutien entre autres des mannequins noirs Joan Smalls et Jourdan Dunn, a par ailleurs accusé la maison Lanvin de discrimination à l'encontre des « femmes de couleur » dans le choix de ses mannequins. La griffe, qui présentait mercredi sa collection et fait défiler deux mannequins noirs, dont la même Joan Smalls, et deux Asiatiques, a récusé ces accusations. La directrice artistique de Lanvin, Bouchra Jarrar, s'est insurgée contre des « insultes ». Les mannequins du défilé sont « toutes d'origines différentes, de quoi me parle-t-on ? » a-t-elle déclaré à l'AFP à l'issue du défilé.

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