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3 déc. 2007
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Actions des salariés d'Unilever en France cette semaine et mardi 4 à Rotterdam

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AFP
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3 déc. 2007

Des salariés français d'Unilever participeront mardi 4 décembre à une manifestation européenne à Rotterdam (Pays-Bas), siège de la société, contre 20 000 suppressions de postes dans le monde, et à des actions dans la semaine sur les sites français, a-t-on appris lundi 3 de sources syndicales.

Des salariés du géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques, basés à Gémenos (Bouches-du-Rhône), Compiègne (Oise), Duppigheim (Bas-Rhin) ou encore à Dijon, ont prévu de se rendre à Rotterdam pour un défilé dans l'après-midi, à l'appel de l'ensemble des syndicats français.

Ils demandent "l'arrêt des restructurations et des investissements dans la production pour regagner des parts de marché", selon la CGT.

Pour soutenir cette journée d'action européenne, diverses actions, allant de la distribution de tracts à la grève, sont prévues sur plusieurs sites français.

Des initiatives similaires seront prises durant le reste de la semaine, notamment une demi-journée de "bureaux morts" au siège français d'Unilever, à Rueil-Malmaison.
En août, le fabricant des thés Lipton, du savon Dove, de la moutarde Amora, des glaces Magnum ou des soupes Knorr avait annoncé la suppression de 20 000 emplois dans le monde dans les quatre ans à venir, dont plus de la moitié en Europe, afin "d'augmenter la compétitivité et d'accélérer la croissance".

Un plan similaire, portant sur 25 000 emplois, avait déjà été lancé en 2000. Depuis août, des annonces de restructurations ont été faites en Suède, en Hollande et en Angleterre, selon la CGT.

En France, Unilever a mis en vente en septembre la marque de fromage frais Boursin, produit dans l'usine de Pacy-sur-Eure (Eure). Les 152 employés du site ont tous été transférés au sein du groupe Bel, qui a racheté début novembre Boursin pour 400 millions d'euros.

Mi-novembre, la direction de Cogesal-Miko à Saint-Dizier (Haute-Marne) a annoncé la suppression de 254 des 493 postes en juillet 2008.

"La direction France nous a promis qu'il n'y aurait aucune nouvelle annonce majeure d'ici au deuxième semestre 2008. En attendant, les dirigeants français ne nous donnent que des perspectives à court terme", a déploré Gérard Cazorla (CGT).

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