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5 sept. 2005
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1er bilan des salons : ce qu’en pensent les exposants

Publié le
5 sept. 2005

Au terme de trois jours de salons, les exposants des salons de l’équipement de la personne se confessent, à Paris comme à Lyon, pour un bilan souvent positif mais toujours mitigé.


Salon Eclat de mode - Photo : JP Boudy

A Eclat de mode, dimanche en fin d’après-midi , les allées clairsemées mais des stands animés résument à eux seuls le constat des exposants.

Pour Charlie Barokas, responsable de la communication et du développement de Réminiscence, « on a l’impression depuis quelques années que la fréquentation du salon diminue en terme de quantité mais on s’aperçoit qu’il y a une meilleure ouverture à l’international avec la présence de nouveaux clients ».

Quelques allées plus loin, Bernard Bouhnik, PDG de Métal Pointus, confirme cette tendance en affirmant que « le volume d’affaires est intéressant » malgré « un visitorat international peu curieux dont l’attitude est plus celle d’un spectateur que d’un acheteur ».

Cette frilosité n’est toutefois que d’apparence pour des maisons comme Scooter ou Pilgrim pour qui cette édition même moins fréquentée est assez bonne.

Sur Who's Next, Bruno Lischewski, directeur France de G-Star, déplore un « déclin quantitatif des visites ». Pour lui, « quand il fait plus de 30° dans un hall où le m² est le plus cher du monde, cela ne facilite pas les échanges… »

Il ajoute que « cette édition est une catastrophe en terme de fréquentation par rapport aux précédentes années mais il ne faut toutefois pas tomber dans le défaitisme ».

Les ventes de G-Star sont en constante progression. Néanmoins, B.Lischewski aurait souhaité que la fréquentation sur place soit au prorata des ventes de la marque.

Mêmes propos pour Dimitri Francelet, directeur de Von Dutch dont les retombées du salon seront « au moins moitié moins fortes qu’il y a six mois pour un investissement de plus de 80 000 euros ».

Quant à Alain Aboujedid, « Pour Redskins, malgré un bel essor de la marque, les acheteurs, notamment internationaux, manquent à l’appel ».

« A l’avenir, l’image des salons doit être plus festive et plus accueillante » pour B.Lischewski comme pour Liza Korn au Prêt-à-Porter Paris qui estime qu’« un vrai travail de fond doit être réalisé sur les acheteurs ».

A Lyon Mode City où « l’ambiance est plus festive qu’à Paris » selon Sophie Cardon de Lejaby, les affaires tournent bien mais des marques de lingerie comme Lejaby, Lise Charmel, Chantelle ou Aubade observent un visitorat de plus en plus timoré.

Cette chute quantitative n’a pas d’incidence sur la qualité des échanges.

Pour les exposants de Lyon Mode City, Bijhorca, Who’s Next ou Prêt-à-Porter Paris, on va vers un changement du comportement d’achat des visiteurs.

Dorénavant, les salons permettent aux exposants de consolider des partenariats et des relations commerciales.

Chez G-Star comme chez Réminiscence ou Liza Korn , « on constate moins de commandes sur le salon mais plus de prise de contact » ; cette dernière confie qu’elle est « passée du commercial à la communication ».

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